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Annie vivait à Stockport avec son mari, où ils tenaient un magasin de chapeaux. Le mari était d'origine allemande et ils ont dû faire face à l'hostilité de la population locale lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté. Ils ont eu un fils, William, plus connu sous le nom de Bill.
Bill est parti à Londres pour étudier la théologie. Sa vie a été bouleversée par sa rencontre avec le Groupe d'Oxford. Il a décidé d'être honnête avec Annie sur sa vie et elle s'est ouverte à lui sur la sienne. L'un des voisins d'Annie aurait déclaré : "Annie, que t'est-il arrivé ? Tu as l'air différente.
À cette époque, en pleine crise économique, le magasin rapporte peu d'argent et Annie n'a plus que dix shillings. Pourtant, elle a décidé de répondre à un appel intérieur et de consacrer tout son temps à l'ARM, en commençant par rejoindre Bill dans l'est de Londres, où elle a séjourné dans plusieurs familles. Elle avait un grand don d'amitié et a aidé de nombreux couples à résoudre leurs problèmes conjugaux.
Outre les familles de travailleurs ordinaires, Annie a fait la connaissance de nombreux leaders civiques, dont certains étaient des femmes. Lorsqu'elle est décédée aux États-Unis en 1944, plusieurs personnalités civiques de l'est de Londres et un député local ont envoyé un message à Bill. Ce message disait notamment : "Pionnière et bâtisseuse de maisons, elle s'est battue pour qu'une nation de familles saines devienne une famille saine de nations....". Sa vision plus large est que tous ceux qui travaillent doivent avoir non seulement des maisons dignes, mais aussi des foyers sains, remplis d'amour et sans peur, la garantie du bonheur civique et de la force nationale".
Son histoire est racontée avec ses propres mots dans ce livre
