Hans Konrad von Orelli est né le 19 juillet 1916 à Sissach (canton de Bâle-Campagne, Suisse) et est décédé le 17 juin 1992 à Lucerne.
Son père, également appelé Hans Konrad von Orelli (1882-1961), était un théologien et professeur réputé, recteur (chancelier) de l'université de Bâle, issu d'une vieille famille suisse. (Les von Orelli sont à l'origine une famille noble de Locarno, en Italie. Certains d'entre eux se sont installés à Zurich au 16ème siècle suite à leur choix pour le protestantisme.)
Il a fréquenté l'école primaire et le lycée libre de Zurich, a étudié le droit à Zurich, thèse de doctorat sur : "La relation entre la démocratie et la séparation des pouvoirs et ses changements, en particulier dans la Confédération suisse" (publiée en 1947). Ses réflexions issues de sa thèse de doctorat ont été prises en compte dans la constitution nigériane et ont ainsi alimenté la formation de l'État de la nation ouest-africaine du Nigeria.
Hans Konrad von Orelli a épousé Marlies Hildegard Emma Wenner le 8 octobre 1946 à Caux (Suisse). Le couple a eu deux enfants: Marianne le 19.07.1947, qui a épousé Christoph Spreng, Monica le 08.08.1949, qui a épousé Folker Mittag.
Les von Orellis ont travaillé ensemble comme volontaires à plein temps pour le Réarmement Moral, voyageant en Afrique (1952-55), en Scandinavie et en Finlande (55-56). Lorsqu'ils se trouvaient en Suisse, ils séjournaient principalement au centre de conférences de Caux.
Hans Konrad von Orelli était rédacteur du Service d'information du Réarmement Moral, appelé plus tard Caux Information. Il a contribué à la traduction allemande de nombreuses publications du RAM, aussi bien les revues trimestrielles que les livres.
Il a également été secrétaire de la Fondation pour le Réarmement Moral en Suisse, l'organisme juridique propriétaire du Palais des congrès de Caux, de 1946 à 1958 et de 1968 à 1982.
Au cours de son implication dans le Réarmement Moral, il s'est lié d'amitié avec de nombreuses personnalités de Suisse et d'autres pays, et pendant sa maladie, il a entretenu ces relations par la correspondance. Les réflexions sur les conversations personnelles avec ces amis le privaient souvent de sommeil, tout comme la rédaction d'articles sur les problèmes brûlants et les sujets "chauds" de l'époque. Son souci était d'aider les gens à prendre les bonnes décisions dans leur vie grâce à un changement personnel.
Même pendant sa maladie, le couple a toujours eu une maison ouverte pour de nombreux jeunes qui, pour diverses raisons, voulaient discuter de problèmes et de décisions ou s'informer sur les soins aux personnes du couple.
